Le programme classique de cette vente bourgeoise qui comptait 770 lots était dominé par une collection d’art asiatique. 700 lots trouvant acquéreur, un chiffre de vente de 91%, nettement plus haut que d’habitude.
Un compte rendu avec prix marteau (sans les frais de 22%).

Les amateurs et marchands de l’art asiatique se disputaient des cabinets japonais aux prix entre 6200 et 7600 € (lots 139, 140, 153 et 154). Un mortier chinois (lot 162) totalisait 3500 € tandis qu’un vase à l’émail blanc (lot 112) triplait, à 3400 €, son estimation. Comme à l’accoutumée, la porcelaine de Chine arrivait en tête avec les 28000 €, une estimation pulvérisée, d’une paire de vases en porcelaine de Kanton (lot 106). Trouvaient également facilement de nouveaux propriétaires des flacons, des netsukés, des étuis à pipe, des tabatières et des étuis à cartes de visite en ivoire, ambre et jade. Terminons cette session avec les quelque 8000 € d’une corne de buffle de la dynastie Qing (lot 443).  

Section mobilier antique et antiquités, signalons les 3400 et 3600 € payés pour des sculptures en ivoire (lots 41, 42) et les 7600 € criés pour une cafetière belge (Ypres) de 1783, doublant ainsi presque son estimation. Les résultats d’un coffret du 17ème (lot 763, 2000 €), d’une commode en chêne (lot 45, 4600 €) et d’un régulateur 20ème (lot 227, 3100 €) confirment que le marché de l’art est (et a toujours été) en pleine santé. Pour ce qui est des tableaux, une toile de Rodolphe Wytsman (lot 93) triplait son estimation et fut vendue 11500 €. Un panneau d’Ildephonse Stocquart (lot 76) remportait quant à lui 6800 €.