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Après avoir pris connaissance des mesures du confinement qui rendaient impossible la visite physique de l’exposition et de la vente aux enchères, il n’a été envisagé que brièvement de déplacer la vente aux enchères ou de l’annuler.

Une semaine plus tard, les premières vidéos pour la promotion de la nouvelle vente dite “Stay in” ont été tournées chez Bernaerts et de nouveaux outils ont été devenus disponibles pour rapprocher les intéressés “de la pièce”. Une fonction de chat fut installée et le studio photo a fourni davantage et de meilleures photos qui ont été ajoutées au catalogue en ligne ou ont été envoyées directement dans la boîte aux lettres du client. Une collaboration avec une troisième plateforme de vente a été engagée, une campagne promotionnelle et une communication claire ont pris en charge le reste.

Vous trouverez ci-dessous les résultats de cette première vente aux enchères réussie, ‘en direct dans une salle vide’.
Environ 450 amateurs intéressés en ligne (de l’Australie à Paris en passant par LA) ont concouru contre la salle d’Anvers (avec l’équipe téléphonique et les acheteurs avec des offres écrites).

75% des lots ont trouvé un nouvel acheteur, à peu près le même nombre que dans une vente aux enchères “ordinaire” avec audience physique.

70% ont été vendus en ligne, en hausse de 55% par rapport à une vente aux enchères classique classique.

30% ont été vendus par téléphone ou sur ordre d’achat.
Si les pièces sont de haute qualité, bien décrites et abondamment ‘illustrées’, il s’est avéré qu’il y a peu de différence avec une vente aux enchères classique classique.
Si ce type d’enchères deviendra la norme, cela devra être démontré à l’avenir.

Un aperçu avec les prix d’adjudication (hors commission 22% salle/ 28% en ligne).

Dans le domaine des Maîtres anciens, une pièce d’atelier de la mise au tombeau d’Antoon Van Dijck a été attribuée à 5000 € tandis que l’un des lots phare, une nature morte aux papillons et salamandres, par Otto-Marceus van Schrieck (lot 142) a été adjugée 10000 €.


Otto-Marceus Van Schrieck, detail​, res.:  € 10000


Sebastiaan Vrancx & Hendrik Van Baelen, detail, res.:  € 9500

Un panneau magnifiquement conservé représentant Vénus et Adonis attribué aux deux maîtres anversois du XVIIe siècle Hendrick van Balen et Sebastiaan Vrancx fut vendu en ligne aux États-Unis pour 9 500 € (lot 131) tandis qu’un dessin anonyme représentant une Bacchanale (lot 211), avec une estimation aux alentours de 600/800 €, pulvérisa son estimation pour être martelé à 34000 €. Un autre dessin, un croquis pour le tableau de Pieter Thys de l’église Notre-Dame de Termonde (lot 213), à son tour, a rapporté 6000 €. Une Pieta d’Annibale Carracci (lot 120) a rapporté 5500 €, le même résultat qu’obtint une Marie Madeleine pénitente, un cuivre d’un artiste anonyme d’environ 1600, décuplant ainsi son estimation (lot 122). Pour un panneau de cuivre du début du XVIIe siècle, genre Jan Van Kessel, un acheteur ‘criait’ 3800 € tandis qu’une scène bucolique de la région de Bartholomeus Breenbergh (lot 137) se vendait 4000 €.


Sebastiaan Vrancx & Hendrik Van Baelen, detail, res.:  € 9500


Anonyme, detail​, res.:  € 34000

Les collectionneurs de sculptures religieuses trouvaient plusieurs lots dans la deuxième partie de la collection de l’antiquaire Koldeweij de Helvoirt (Pays-Bas). Un fragment de retable avec un couronnement d’un évêque (lot 41) se vendait à 5000 €, un autre représentant le Couronnement d’épines (lot 44) à 4000 €. Un Jean l’Évangéliste (lot 89) et un Christ du Nord de l’Italie (lot 116) remportaient chacun 4500 € et une belle boîte à documents en fer du 14ème siècle (lot 6) changeait de propriétaire pour 4200 €. Un cabinet anversois (lot 108) s’est également retrouvé bien au-dessus de l’estimation la plus élevée et a été martelé 12500 €.


                                                                                                                              Fragment de retable​, res.:  € 5000​

                                                                               Cabinet anversoise, res.:  € 12500​

L’amateur du genre romantique avait, quant à lui, le choix entre des œuvres d’Eugène Verboeckhoven et d’Alexander Daiwaille (lot 266, 3600 €) ou de Louis Edmond Pomey (lot 313), vendue 8500 €). “La noce troublée” du Suisse Frits Zuber-Bühler (lot 316) remportait 3000 € et “Tea hour” de Joseph Lies (lot 312) 4500 €.

Une très belle vente donc avec en plus un bon retour pour l’organisation de pauvreté, Filet Divers.