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La maison Bernaerts a décidé de passer les mois d’hiver bien chaud, en agréable compagnie des œuvres d’art qui nous ont été attribuées.

Les 8 et 9 décembre 2020 et les 16 et 17 février 2021, une collection de peintures, sculptures, tapisseries, antiquités et œuvres d’art datant du XVe au XIXe siècle sera présentée sous le titre “Histoires d’hiver, Partie 1 & 2”
 

Vente live à huis clos 
8 décembre à 14h (1-200)
9 décembre à 14h (201-399) 

Expo 
Il n’y aura pas d’exposition habituelle, mais
les œuvres pourront être vues sur demande et sur rendez-vous entre le 1 et le 7 décembre. 
Suivez les mises à jour ici

 
Le catalogue en ligne depuis 18 novembre. 
Pour plus d’informations sur la manière d’enchérir lors de cette vente aux enchères, cliquez ici

Francina Louise Schot

‘Histoires d’hiver, 1ère partie’:
En hiver, les maîtres anciens et romantiques chuchotent de longues soirées pleines d’histoires du passé. Des histoires sur la ville d’Anvers, sur la Femme, sur la foi.
Une vente aux enchères avec le prologue en décembre et la finale en février. 

Carnaval au XVIIe siècle à Anvers
Parfois, nous trouvons des histoires dans le sol sous nos pieds. Lors de la rénovation urbaine, ils émergent du sable, de siècles en arrière. Le Kipdorppoort d’Anvers est récemment redevenu visible. On passe même en dessous grâce à un nouveau tunnel. Autrefois, il y avait le patinage et le carnaval. Quand il gelait encore en février. L’eau le long des remparts espagnols se transformait en piste pour explorer la glace en bavardant et en faisant la fête, bras dessus bras dessous, avec des peignoirs battants.
Sebastiaen Vrancx (1573-1647) nous ramène au carnaval, la fête décadente qui précède le jeûne. Il peint cette scène sur un panneau vers 1620. C’est la représentation la plus connue du carnaval dans les Pays-Bas méridionaux au XVIIe siècle.

L’œuvre originale du maître a été vendue aux enchères chez Christie’s à Londres le 8 décembre 2015 (lot 4). Quatre autres versions connues existent, dont l’une se trouve dans la collection du Prado (inv. n° P001346) et l’autre, présentée ici, passera sous le marteau dans notre salle en décembre.
Cet exemplaire bien conservé est très proche du prototype original et peut donc être situé dans l’atelier de Sebastiaen Vrancx ou être attribué à un élève. L’attribution est encore en cours d’investigation et sera expliquée plus en détail dans le texte du catalogue.
 
Sebastiaen Vrancx

Anvers protagoniste, aussi au XIXe siècle
Des objets contemporains aux objets du XIXe siècle seront présentés dans un cadre de meubles et antiquités d’époque. Anvers, le comté de Flandre et le duché du Brabant joueront le rôle principal dans plusieurs pièces. Ainsi, des albâtres de Malines seront présentés à côté de fragments de retables et de statues de Marie en chêne sculpté datant d’environ 1515. Un imposant Christ en ivoire, vraisemblablement anversois, sera mis aux enchères et un cabinet anversois en ébène plaqué tortue (est. : 5/6000) sera également mis sous le marteau.

Nous citons en plus un intérieur d’église avec Peter-Paul Rubens en conversation avec Xavier Collantes, peint par Petrus-Josephus Witdoeck, à l’automne de sa vie, en 1870. Un autre Anversois, Gerard Portielje, nous présente un “professeur de village” et Petrus Kremer représente à son tour le peintre animalier anversois Frans Snijders dans son atelier.

‘Elck zijn waarom’, en compagnie des femmes
Un autre chapitre de ces “Histoires d’hiver” est consacré aux femmes dans l’art. Nous mentionnons tout d’abord un panneau en acajou de la spécialiste de la peinture de chats du XIXe siècle, Henriette Ronner. La pièce, 32 x 44 cm, provient de la galerie Campo et n’a pas été mise sur le marché public depuis lors. L’étude préliminaire de cette œuvre a été présentée chez Christie’s Amsterdam, et une composition similaire a été vendue aux enchères dans la même maison à Londres en 2019. Le panneau est estimé entre € 15 et 20 000.

Une contemporaine, également hollandaise et une femme – généralement méconnue en histoire de l’art – est Francina Louise Schot, présente dans le catalogue avec une nature morte avec des fleurs dans un vase de Delft. Le panneau, datant de 1846, est signé “Mej F. L. Schot” et a été acquis par le propriétaire actuel auprès de Gebr. Douwes Fine Art à Amsterdam (est. : € 5/6000).

Et pour conclure ce chapitre, “Premier jour à l’orphelinat” de Thérèse Van Duyle Schwartze (1851-1918), assez rare dans nos régions, sera mis aux enchères avec une estimation de € 2/3000.

Garniture de salon et pendule d’époque Empire.

Le 19ième siècle, le siècle de l’Empire et de l’historicisme
Pour les amateurs d’œuvres d’art d’époque Empire et Napoléon III, nous vous présentons un immense cartel “Boulle” de style Louis XIV, une pendule en bronze doré ainsi qu’un guéridon et un salon Empire en onze parties provenant du château de la Garenne. Attendons de voir s’il y aura des intéressés pour un cabinet néo-Renaissance exceptionnellement grand (337 x 234 x 72 cm, est. : € 10/15000), attribuable à la firme ou à l’un des membres de la famille Fourdinois.
En conclusion, quelques assiettes Qianlong en porcelaine chinoise, destinées à l’exportation vers le monde occidental, seront mis aux enchères, y-compris deux d’après les dessins de Cornelis Pronk.

Une vaste collection de cartes topographiques et de gravures anciennes sera proposée dans le cadre de la vente uniquement en ligne qui se déroule du 18 novembre au 14 décembre.

Gerard Portielje​