Dans le cadre d’une vente aux enchères thématique intitulée “The Grand Opening”, Bernaerts a porté son attention sur la réouverture du musée KMSKA en présentant des œuvres d’art spécialement sélectionnées du 16e au 21e siècle. Un bref aperçu avec les prix marteaux (hors commission 22, 25 ou 28%).
Les plans architecturaux originaux de Frans Van Dijk ont suscité beaucoup d’attention. Les lots 159 à 170 ont été vendus aux enchères pour un total de 94500 €, contre une estimation de 30/40 000 €. Ils sont tous signés, datés de 1883 et portent le cachet d’approbation du conseil municipal. Impressionnants non seulement par leur taille et leur rareté, mais aussi par leur sens du détail, ils pouvaient compter sur l’intérêt des architectes contemporains, les musées et des collectionneurs.
Une autre pièce anversoise qui a trouvé une nouvelle destination est la Marie-Madeleine de Jan Cossiers (lot 4, rés.: € 32000) tandis que du même 17ème siècle, entre autres, une Dernière Cène de Chrispijn Van den Broeck’ (lot 3) a été martelée pour € 16000 € et € 12000 ont été obtenus pour le ‘tir au perroquet’ (lot 10) par un maître anonyme.
Par la suite, de nombreux petits et grands cabinets d’art d’époque provenant d’une collection privée anversoise ont trouvé preneur à des prix en vogue entre € 750 et € 9000.
Une toile de la Red Star Line par le relativement inconnu Paul Sohn (lot 107, rés.: € 5500) et un intérieur de l’église St James par Hippolyte Sebron (lot 72, rés. : €4500) se sont également vendus rapidement au-dessus de l’estimation. tandis qu’un Exodus d’Anvers de 1915 par la main de Louis Van Engelen n’a pas trouvé acquéreur. Une toile pastorale de Frans Van Kuyck – certes de qualité muséale – a été vendue (lot 114, rés.: € 6500) tandis que des résultats plus que satisfaisants ont été enregistrés pour des œuvres de Jaroslav Cermak (lot 63, rés.: € 11000), Luigi Rubio (lot 77, rés.: € 7000), Leon Dansaert (lot 105, rés.: € 6000) et Adolf Chwala (lot 41, rés.: € 6000).
En ce qui concerne la sculpture animalière du 20ème siècle, ‘Lionne rugissante’ du maître animalier Albéric Collin (lot 151) n’a pas déçu (rés.: € 32000), les bronzes de Karel Trompeneers (lots 149 et 150, rés.: € 10000 et € 12000) et Oscar Nemon (lot 229, rés.: € 3000) et l’intérêt pour la sculpture animalière contemporaine était également bien vivant (Patrick Villas, lot 155, rés.: € 7800). De l’entre-deux-guerres, nous soulignons un vase Lalique (lot 246, rés.: € 3000), un nu debout en bronze de Pierre Le Faguays (lot 243, rés.: € 6000) parmi les objets décoratifs, et parmi les peintures quelques résultats obtenus pour des œuvres d’Alice Frey (lots 256, rés.: € 4600), d’Emile Claus (lot 249, rés.: res.: € 3000).
Un James Ensor nouvellement découvert (lot 158, rés: € 10000), ainsi qu’une feuille de Paul Delvaux, ‘L’annonce faite à Marie’, de 1952 (lot 241, rés.: € 56000) et une photo litho de Panamarenko (lot 319, rés.: € 11500) comptaient parmi les meilleurs résultats dans le domaine des dessins.
Record mondial pour Shirley Jaffe et Kati Heck
Le meilleur résultat dans la section des œuvres d’après-guerre a été atteint pour ‘Pile ou Face’ de la parisienne américaine Shirley Jaffe (lot 335): € 65000. Jamais une toile de cet artiste a obtenu un résultat pareil dans le marché de ventes aux enchères. Pour une oeuvre de 2011 de la main de Kati Heck on criait, quant à elle, € 56000 (lot 342), établissant aussi un record mondial.
Autres résultats: Bram Bogart (lot 277, rés.: € 22000), Luc Peire (lot 281, rés.: € 10500) et Takesada Matsutani (lot 283, rés.: € 26000), Koen Van den Broek (lot 334, rés.: € 22000), Daniele Bragoni (lot 302, rés.:€ 5400), Jan Cobbaert (lot 328, rés.: € 7000), Zaha Hadid (lot 323, rés.: € 8500), Pieter Vermeersch (lot 337, rés.: € 5500) et Philippe Aguirre y Otegui (lot 295, rés.: € 4500).
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Catalogue en ligne à partir du 23 septembre