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La presse sur la découverte du dessin de Rubens:

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Le Soir

Parmi l’ensemble classiquement composé de tableaux de Maîtres Anciens, objets de vertu de haut gamme, verrerie, argenterie et mobilier ancien, un lot se faisait largement remarquer.

Il s’agit d’une esquisse du maître Pierre Paul Rubens dont la rareté vaut pour la date estimée de l’oeuvre, son contenu iconographique, sa qualité et ses références. Exécuté dans la période italienne, vers 1601-02, ce ‘pensiero’ du jeune Rubens, qui est fort sous l’influence de Raphaël (voir la Bataille de Constantin), représente un cavalier au turban au cheval au recto et le même cavalier, cette fois-ci représenté plusieurs fois de dos au verso. La qualité de ce dessin à la plume ét au lavis d’encre brune est magistrale et l’usage du pinceau sur papier est unique dans la carrière du maître anversois. Il a – suggère la spécialiste en dessins de Rubens, Mme Anne-Marie Logan – probablement servi pour un tableau, maintenant dans l’Institut Courtauld à Londres. L’estimation de 300 à 500.000 euros était plus que doublé (prix d’adjudication: 670000 euros), le nouveau propriétaire, chef d’entreprise Katoennatie, Fernand Huts qui, commission incluse, paiera 817000 euros pour emporter cette découverte.

Pendant l’exposition, le texte ci-dessous était affiché, sur demande de la communauté flamande:

Conformément à l’article 11 du décret sur les pièces maîtresses (officiellement: le décret flamand concernant le régime de protection du patrimoine culturel mobilier de la Communauté flamande), l’autorisation préalable du gouvernement flamand est requise pour sortir ce dessin de la Communauté flamande. Si le gouvernement flamand refuse cette autorisation, le décret lui impose d’acquérir le dessin à sa valeur de marché, si le propriétaire le souhaite. Si le gouvernement flamand n’acquiert pas la pièce maîtresse, alors il est finalement tenu d’autoriser son exportation en dehors de la Communauté flamande.

A côté de cette trouvaille, un petit cuivre de la main de Jean I Brueghel fut présenté. Le paysage animé, signé et daté 1611, trouvait un nouveau demeure à 270000 euros (lot 34). Autres noms à citer: Hans Bol (lot 33, 50000 euros), Jean II Brueghel (lot 35, 30000 euros), Gerard De Lairesse (6000 euros).

Plusieurs objets de haute qualité provenant d’une collection de la Campine trouvaient preneur entre 5000 et 80000 euros. Citons d’emblée un hanap chouette en argent, production anversoise du milieu du XVIième (lot 11, est.: 30/40000, prix marteau: 80000 euros), un hanap en noix de coco et argent (lot 12, rés.: 76000 euros), une théière de Leewarden de 1734 (est.: 3000, prix marteau: 36000 euros), un verre dit ‘Snaackery’ hollandais du 17ième (lot 26, 9000 euros), un gobelet de la même période (lot 30, 14500 euros), un bénitier en ivoire (lot 1, 8500 euros), une Vierge à l’Enfant (lot 2, 22000 euros), etc. Les antiquités de haute qualité et rareté avait vraiment le vent en poupe.

En ce qui est du 19ième siècle, on note un grand panneau en acajou de Willem Geets, ‘Dans l’atelier d’Angelica Kaufmann’ (est.: 8/10000 euros), qui recueilla 17500 euros.

Autres prix: Gustave Wappers (lot 495, 12000 euros), Schopin (lot 516, 5000 euros), un petit cabinet peint (lot 55, 4600 euros), un groupe en porcelaine de Meissen (lot 474, 5200 euros), un panneau espagnol anonyme (lot 130, 4500 euros).