Ga naar de inhoud

Les résultats de la vente aux enchères, de nouveau avec la présence physique des enchérisseurs dans la salle, renforcée par trois plateformes de vente digitales : Invaluable, Drouotlive et bernaerts.live.eu ont démontré un grand intérêt pour l’univers éclectique de l’architecte d’intérieur Gert Voorjans.

L’exposition de sept jours était physiquement accessible sur rendez-vous et les parties intéressées (principalement étrangères) recevaient des photos et des informations écrites supplémentaires sur demande de nos experts. Cette vente aux enchères “Collectibles by Gert Voorjans” avec des objets d’art exposés dans nos salles de la Verlatstraat et sur place chez Voorjans (Leopoldplaats 11) a également été promue par des vidéos sur la chaîne Youtube de Bernaerts et par les médias sociaux (FB & Instagram). Les médias traditionnels ont également accordé beaucoup d’attention à la vente aux enchères (DSMagazine, DeMorgen, GVA, ATV, Sabato, Nieuwsblad et Financial Times).

Un bref aperçu chronologique avec les prix marteau (hors commission 28% pour les offres en ligne et 22% pour les offres par téléphone ou les ordres d’achat).

La vente aux enchères, à laquelle trois fois plus de personnes que d’habitude se sont inscrites via live.bernaerts.eu, a démarré très tôt avec le lot 7. “Djingis”, une toile de Gust Romijn de 1961, estimée 2/2500 €, a atteint quatre fois le prix de vente, soit 9500 €. Un vaste lot de minéraux et de coquillages a trouvé un acheteur à 4 400 € (lot 16), soit un peu plus des 4 000 € qu’un acheteur a mis aux enchères pour une paire de grands vases à col Imari (lot 33). Pour une sculpture datée 2000 (lot 35), un record mondial pour l’artiste sud-coréen Jae-Ko a été établi. La pièce fut martelée 6000 €. L’exposition “Misty mood over Tierra del Fuego”, un paysage de Nils Verkaeren (lot 37) a également obtenu un beau résultat (2800 €). “Victoire”, un tableau de Robert Helman datant de 1980, a à son tour changé de mains pour 6500 € (lot 38).
Le segment traditionnel des “Antiquités” était également très demandé. Par exemple, une paire de miroirs solaires (lot 49) a coûté 4600 €, tandis qu’un lit Empire en acajou (lot 56) s’est avéré valoir 5000 €. Un “Roi d’hiver” de l’atelier de Lucas Fayd’herbe (lot 62) s’est vendu à 4 500 €, soit un peu plus que valait une gargouille en pierre de style gothique tardif (lot 109, rés.: 4 000 €). Un ensemble de douze lanternes en terre cuite en forme d’aigle réalisées pour la ville de Paris (lots 112-117) a été vendu pour 12600 €, tandis que deux armoires syriennes ont été vendues pour 8500 € (lots 118-119).

Autres prix : régulateur (lot 123, rés. : 4 000 €), lit à baldaquin (lot 129, rés.: 2 200 €), plafond de style mauresque Expo ’58 (lot 135, rés. : 5 000 €), Ernest Wijnants (lot 138, rés. : 4 500 €), imposant lustre de salle de bal “en cascade” (lot 149, rés. : 4 500 €), une paire de léopards siciliens en terre cuite émaillée (lot 170, rés. : 8500), une tête de “Luohan” en pierre (lot 172, rés. : 6500) et enfin un asiatique debout à moitié nu en noyer (lot 155, rés. : 4000).

Il était écrit dans les étoiles que le portrait du violoncelliste Buni Lenski par Kati Heck (lot 181) dépasserait de loin son estimation. Pour la toile, cataloguée à environ 5000 €, il y avait six personnes intéressées au téléphone. Une offre en salle de 32 000 € les a rapidement étouffé. D’emblée un record mondial pour l’artiste. Le travail de Maryam Najd a également bien marché (lot 177, rés. : 4500 €).

D’un tout autre calibre et datant d’une autre période, “Popsie”, un portrait d’un Grand Danois par Octave Van Kuyck (lot 76), a quant à luit triplé l’estimation (13 000 euros). Trois gouaches anonymes d’entre-deux-guerres (lot 202), estimées autour de 800/1200, sont parties à 6000 €. Le lot 212 (ou 369), une paire de cyanotypes de Carolyn Quartermaine (lot 369), a joliment clôturé cette soirée superbe (rés. : 10000 €).

La deuxième partie de la vente aux enchères de Collectibles by Gert Voorjans a également suscité beaucoup d’intérêt.
Certaines pièces très uniques, présentées le 13 octobre, étaient convoitées, comme le Bouddha Sakyamuni de Manuchi (lot 287, 5000 €), une paire de rideaux de théâtre sculptés en chêne (lot 228, 1750 €), une table de salon en pietra dura (lot 259, 1700 €) et un crâne d’hippopotame (lot 263, 2200 €).

Côté mobilier, un ensemble de salon en velours vert raincy (lot 276, 4000 €), un canapé Maison Jansen en satin doré du château d’Argenteuil (lot 278, 4000 €), une paire d’armoires en laque japonaise (lot 277, 4800 €), une chaise longue de style mauresque (lot 291, 4800 €) et une impressionnante table de conférence laquée noire de Borsani (lot 327, 7000 €) se vendaient bien.

L’élégante toile “La dame rouge” de Didier Mahieu (lot 297) s’est avérée être la pièce maîtresse de la vente aux enchères. De nombreux intéressés la poussaient à 16 000 euros, soit plus de sept fois le prix d’estimation.