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La vente aux enchères ” Oeuvres sur papier et éditions ” promettait d’être une belle pièce finale d’une semaine d’enchères extrêmement réussie dans de nombreux domaines. 
Pourtant, ce fut un début quelque peu hésitant. Le moteur surréaliste semblait, à quelques exceptions près, un peu trop bafouillé. 

Un exemplaire de luxe du Breton “Qu’est-ce que le surréalisme” de 1936 (lot 1014), fut vendu au prix de 600 euros, tandis qu’un exemplaire de la “Subversion des images” posthume de Nougé de 1968 (lot 1035), avec une photo originale, a reçu le même prix. 

Un très bel exemplaire de “De blijde en onvoorziene week” de Appel/Claus (lot 1038) a été adjugé à 2000 euros et une petite collection de stanley brouwn (lots 1061 – 1074) trouvait un public fidèle, tant dans la salle qu’en ligne, avec des résultats tous conformes aux estimations.  

Mais à l’arrivée de Marcel Broodthaers tout a changé : en ligne et par téléphone avec des collectionneurs nationaux et étrangers, une bataille acharnée a éclaté, dont le clou absolu était le magnifique exemplaire de “Pense-Bête” qui part à New York pour 16 000 euros (hors commission). De la même collection privée provenait l’exemplaire de “Pauvre Belgique” (lot 1094), qui fut adjugé 14 000 euros. Un très bel exemplaire de “Un jardin d’hiver” (lot 1096) est allé au même collectionneur pour le prix de 6 000 euros. 

Un peu plus tard, un exemplaire très attrayant de l’invitation à la première exposition personnelle de Broodthaers à la Galerie Saint Laurent (lot 1185) fut offert. Cet exemplaire a été martelé au prix presque record de 6500 euros. Et pour finir, une lutte acharnée s’est déclenchée pour obtenir une copie exceptionnelle de “Avis” de Broodthaers de 1969 (lot 1187), qui s’est finalement vendue à 6000 euros. 

Dans les graphiques et dessins de l’entre-deux-guerres, c’étaient les classiques tels que James Ensor, Léon Spilliaert, Félicien Rops, Jan Toorop et Jan Sluyters qui ont fait le beau temps. Le premier a mené le forcing avec une belle version colorée de la gravure “L’ange exterminateur” (lot 1137), qui a changé de propriétaire pour la douce somme de 9000 euros. Spilliaert a eu un succès attendu avec son beau dessin d’un lapin d’environ 1917 (lot 1118) et Toorop a récolté le succès avec sa lithographie rare “Le semeur” (lot 1130), qui a été vendue pour 2000 euros. 

La dernière partie de la vente aux enchères, réservée aux éditions et aux dessins d’après-guerre, la liste des résultats remarquables est presque infinie, nous vous en communiquerons quelques-uns. 

Ce sont principalement Panamarenko et Vandenberg qui ont enregistré les résultats les plus remarquables. Le premier, un collage “OVNI” du début des années 80 a été mis aux enchères (lot 1365), qui, après une bataille acharnée, a été adjugé à un acheteur dans la salle pour 7500 euros. Les premières éditions sont également restées plus que souhaitables. Le petit “De Haan v- Le Coq” typique s’est avéré valoir 950 euros et le “U-Control” (1224) même 1600 euros. 

Mais c’est finalement le “Grand Paradoxe” de 2003 (lot 1293) qui a obtenu le meilleur résultat pour l’artiste et qui a été vendu à 8000 euros. 

Philippe Vandenberg a été représenté par trois dessins à l’encre originaux, tous datant de 1994. Le dernier de la série, “L’exil”, a été vendu pour 3600 euros. 

Delvoye était représenté avec deux scies à bois peintes (lots 1379 et 1380). Cette dernière a recueilli 4 400 euros auprès d’une dame dans la salle. 

Enfin, nous mentionnons un beau dessin de “Mary Davenport” de Jef Geys (lot 1363) qui s’est vendu au téléphone pour 5500 euros et un logogramme rouge de Dotremont (lot 1329) qui a rapporté 4000 euros.  

Mais en fin de compte, l’attention s’est surtout portée sur quelques grands de la scène artistique internationale. La magnifique estampe “After the party” d’Andy Warhol (lot 1227) a atteint 16 000 euros à l’issue d’une bataille acharnée entre différents enchérisseurs téléphoniques. 

Peu de temps après, un “Chapeau II” de Kusama (lot 1291) a récolté 10000 euros. Une belle gouache d’Asger Jorn (lot 1334) est allée à un nouveau propriétaire pour 10000 euros et une belle gouache de James Bishop (lot 1372) a quitté les Etats-Unis pour 6000 euros.